« Le film est inspiré d’un procès de 1880 à Chiloé où je suis allé pour comprendre ce que signifiait la « sorcellerie » pour ses habitants. C’est quelque chose lié à la communauté de La Recta Provincia d’origine indigène, avec des rites syncrétiques ; la « sorcellerie » n’est pas forcément mauvaise, elle est plutôt synonyme de résistance au sens de lutte politique. […] Le cinéma permet d’explorer l’intangible et de représenter les forces abstraites, sans être trop explicite. La pratique de la sorcellerie à Chiloé est liée à des choses simples comme la terre, les oiseaux, les chiens. Et il y a aussi des choses plus étranges que l’on ne voit pas. Je voulais faire ressentir le possible surnaturel de manière naturelle. »

Christopher Murray, ecrannoir